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Responsabilité sociale et      développement durable

La résidence du Parc du Château d'Abondant, c'est un modèle un peu à part...

Introduction

Et si un EHPAD devenait un lieu de vie et de partage pour son bassin de population, pour ses résidents et leurs aidants, ses professionnels ? Et si un EHPAD, au-delà de sa vocation première d’accompagnement de la grande fragilité et vulnérabilité, devenait porteur d’une vocation citoyenne, d’une mission de protection animale et de sensibilisation du grand public ? Et si, à travers l’accueil d’animaux de ferme ayant subi des parcours de vie difficiles, l’EHPAD devenait vecteur d’un sentiment d’utilité renforcé pour ses bénéficiaires en les mettant en position de « care » pour autrui ? S’ils avaient la possibilité de continuer à être et rester citoyens à part entière ? Et si, ce projet permettait à la société de reconnaitre nos ainés accueillis à travers leurs potentialités plutôt qu’à travers leur dépendance ? Et si, à travers cet accueil, c’était tout un modèle que l’on commençait à réinterroger, afin d’amorcer une dynamique sociétale spontanée autour de ses ainés, portée par le développement durable et la responsabilité sociale et économique ?

Les enjeux écologiques, économiques, l’insertion professionnelle et sociale, la société de l’inclusion et de l’acceptation de la différence… Et si un EHPAD s’en saisissait pour créer une communauté porteuse de valeurs communes ? C’est là l’enjeu d’« Une ferme dans mon EHPAD », première pierre à l’édifice, de la dynamique institutionnelle portée par la Résidence du Parc du Château d’Abondant et son équipe, au profit de tous.

Descriptif de l’établissement

La résidence du Parc est un établissement géré par l’association du Parc du Château d’Abondant. Cette association existe depuis 1952 et est dotée d’une histoire riche, articulant son action première autour de l’accompagnement de personnes immigrées, au sein du Château d’Abondant. Ces personnes accompagnées, vieillissant au fil de leur parcours de vie, ont vu leurs besoins évoluer, vers une médicalisation accrue. Cette transition a accompagné les transformations de l’association, qui aujourd’hui, a pour vocation l’accompagnement de personnes âgées en situation de dépendance physique et/ou psychique, à domicile comme en institution. A ce titre, notre établissement est décomposé en plusieurs dispositifs que nous allons décrire plus bas.

L’hébergement permanent

Notre établissement accueille aujourd’hui 102 résidents au long cours, 24h/24h et 365 jours par an. Ces habitants sont répartis sur trois unités de vie, deux unités classiques de 42 chambres chacune sur le bâtiment des Cèdres et une unité dite « protégée » (Les jardins d’Alois) composée de 18 chambres à destination de personnes atteintes de pathologies neurodégénératives avec troubles psycho-comportementaux associés.

Le Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA)

Afin de répondre aux besoins spécifiques et individuels des résidents accueillis en hébergement permanent, l’établissement dispose d’un PASA qui a pour vocation d’accueillir les personnes âgées à la journée pour faire des activités à visée thérapeutique ou occupationnelles, notamment en lien avec l’autonomie dans les actes de la vie quotidienne. Ce pôle est ouvert 5 jours sur 7 et est doté d’une équipe de 2 professionnelles attitrées à ce dispositif. Il accueille à la journée 12 résidents.

Les dispositifs à visée domiciliaire

En concordance avec les politiques publiques de santé, notre établissement défend une approche domiciliaire du parcours de la personne âgée, le plus longtemps possible. Cette philosophie nous permet d’amorcer une logique de parcours qui, pas à pas, évolue en fonction des besoins de la personne accompagnée, limitant ainsi les ruptures de soins et les difficultés d’adaptation. Les trois dispositifs domiciliaires s’articulent donc les uns avec les autres.

L’accueil de jour

L’accueil de jour permet aux personnes âgées atteintes de pathologies neurodégénératives à un stade précoce de bénéficier d’une stimulation sociale, cognitive, intellectuelle et motrice. Ce lieu est animé par deux professionnelles et accueillie huit personnes à la journée du lundi au vendredi pour réaliser des activités et sorties de groupes.

 

La plateforme de répit

Avec seulement deux plateformes de répit sur le territoire eurélien, ce dispositif se montre encore peu connu du grand public. Il vise à accompagner les proches aidants, au même titre que la personne âgée (son conjoint, son enfant, son parent, etc… en fonction des schémas). Ainsi à travers trois axes, le binôme aidant/aidé est soutenu :

Accompagnement à domicile de l’aidé par un salarié détaché afin que l’aidant puisse prendre un temps de répit par demi-journée

Accompagnement des aidants à travers l’animation d’un groupe de parole par l’une de nos psychologues et en parallèle, accueil des aidés pour une activité collective

Activités collectives des binômes aidants/aidés hebdomadaires à travers notamment des sorties diverses et variées.

L’hébergement temporaire

Dans la continuité et dans un souci de répit pour l’aidant (besoin de repos, hospitalisation ou vacances pour l’aidant, etc.), l’établissement dispose de trois chambres d’hébergement temporaire permettant d’accueillir l’aidé sur une durée déterminée (limitée à 90 jours répartis sur l’année).

Au fil de l’eau, les aidés et aidants sont accompagnés jusqu’à ce que le maintien à domicile devienne trop complexe à maintenir (mise en danger, prise en soins trop lourde, participation sociale limitée), l’équipe de l’hébergement permanent prenant à la suite le relais, sans réel cassure, du fait d’équipes en lien ou de professionnels partagés, de bonnes connaissances des habitudes antérieures et d’une confiance préalablement tissée. Ce maintien à domicile prolongé, engendre de fait au sein de l’établissement, une modification des profils accueillis à l’entrée en hébergement permanent : une moyenne d’âge plus élevée, des pathologies plus lourdes et nécessitant une hyper-médicalisation accrue, des dépendances plus importantes à compenser par une équipe qui doit s’adapter.

L’équipe pluriprofessionnelle

L’établissement vit au quotidien grâce à l’implication de 70 salariés dévoués : de l’équipe de soins de proximité, aux infirmiers, aux médecins, aux animateurs, aux rééducateurs, aux psychologues, en passant par les équipes d’hôtellerie, de restauration, du service technique ou de l’administration, chacun donne son meilleur pour ensoleiller le quotidien de nos aînés et de leurs entourages à son niveau.

Pour compléter notre équipe de compétition, nous avons à nos côtés notre super « Handi-chien© », Magnum, qui accompagne nos résidents depuis 7 ans chaque jour. Nous comptons également parmi nos effectifs deux canards et 7 poules.

Afin d’aider notre personnel dans sa mission, nous avons le soutien de plusieurs bénévoles (anciens aidants, proches de résidents accueillis, ou bénévoles extérieurs) impliqués tant qu’ils le peuvent, pour proposer un accompagnement en sortie, des visites en chambres, des ateliers divers (bibliothèque, couture, etc.), mais aussi pour tenir notre boutique interne à destination des résidents.

Courant octobre et novembre, l’établissement a lancé des annonces régulières à la recherche de bénévoles afin d’accompagner sa dynamique sociale accrue (organisation d’évènements ouverts à la cité, sorties très régulières et diversifiées, organisations d’activités nouvelles, lancement de sa gazette, création d’un comité des fêtes interne) mais aussi de maximiser les brassages de population dans son enceinte afin de porter un message d’ouverture et de plaisir à partager. Cela se vérifie dans les discours des uns et des autres, nos résidents apportent autant à l’accompagnant que l’inverse… Bref, ça y’est, on sort du modèle de l’EHPAD classique.

Cet appel à bénévole, qui s’est étendu aux familles des résidents, a permis pour ceux qui le souhaitaient de trouver une place officielle et responsabilisante au sein de l’établissement, au même titre que leur parent / conjoint. Car être aidant… ça ne s’arrête pas à nos portes, et ça ne se résume pas qu’au maintien à domicile.

C’est là que débute notre petite communauté de vie.

 

Nos partenaires du quotidien

Depuis ses fondements, l’établissement ouvre ses portes, notamment au niveau intergénérationnel. Ainsi, les murs de notre bâtiment administratif abritent une micro-crèche qui accueille régulièrement les enfants en bas âge de notre personnel et qui rend visite à nos ainés très régulièrement. Nos liens s’enrichissent et se solidifient peu à peu avec le centre aéré et l’école d’Abondant qui nous rendent visite de façon mensuelle autour d’événements partagés (ex : carnaval, fête de la musique à venir). Nous pouvons également compter sur les visites du catéchisme et de la paroisse. Enfin, plusieurs associations culturelles et/ou artistiques nous viennent en renfort sur l’animation du quotidien : compagnie de théâtre, intervenants musicaux divers, etc.

Mais alors, qu’est ce qui justifiait l’émergence d’une autre approche ?  La volonté de nourrir le lien dedans/dehors s’est vite enrichie de la volonté d’utilité… Notre établissement pouvait-il être utile autrement ? Ce beau parc pouvait-il être utile à autre chose ? Par la même occasion, comment le faire investir à nos résidents plus aisément, avec plus d’envie ? 

Conception du projet – Lien avec le Zoo-Refuge de la Tanière

Dans un premier temps, nous avons simplement fait le constat du potentiel inutilisé de notre parc arboré de 4 hectares, nos résidents l’observant mais ne l’investissant que peu. Alors, nous avons envisagé de lier l’utile à l’agréable. Nous avons donc pris contact avec le Zoo-Refuge de la Tanière, situé à Nogent-le-Phaye. Par le passé, ces derniers cherchaient des terrains à proximité pour loger leurs animaux.

Cependant, après contact avec Monsieur Muller, responsable zoologique de la Tanière, le terrain proposé était trop loin pour que l’équipe du refuge puisse s’occuper au quotidien de leurs animaux à Abondant.

Mais alors, qu’est ce qui nous empêchait, à nous, de devenir leurs soigneurs du quotidien ? Un résident soigné en position de soignant ?  C’était le bon compromis pour que les résidents et leurs entourages bénéficient du contact animalier au quotidien et que les animaux de la Tanière aient un espace de vie confortable, accueillant pour leur retraite.

 

Le projet a donc muri et au fil des rencontres pour en échanger, le projet à acquis de nouvelles facettes : lien avec la cité, utilité pour le bassin de population, volonté de sensibilisation à la mission de la Tanière et à la protection animale, articulation avec notre transition écologique et notre démarche développement durable (jardin potager partagé, ruches, installations d’arbres fruitiers pour repolliniser le parc, etc…), lien avec notre Tiers-lieu à venir autour de thématiques artistiques, culturelles mais aussi environnementales, travail avec les autres populations vulnérables (protection judiciaire de la jeunesse, institutions du handicap adulte et enfants, etc…). Cette dynamique propose donc une ouverture sur la cité complète, grâce à des projets portés avec détermination.

Et puis... n'étant pas soigneurs animaliers de base... cela demandait une formation tout de même pour tout ce petit monde... Mais franchement, apprendre à tous les âges de la vie et sortir de sa zone de confort perpétuellement, c'est quand même ça la vie... la vraie... 

 

Alors finalement, ne tenions pas nous là une réinvention des fondamentaux ? Une nouvelle conception de l’accompagnement et du « prendre-soin » de nos âgés ?

Objectifs d’«Une ferme dans mon EHPAD»

« Une ferme dans mon EHPAD » a donc plusieurs objectifs internes et externes :

Favoriser la qualité de vie de nos résidents et leur sentiment d'être “utiles” à la société en portant une mission réelle dans l'entretien apporté aux animaux accueillis au quotidien

Limiter les affects dépressifs et les troubles psycho-comportementaux et limiter la prescription de molécules psychotropes dans l’accompagnement des résidents en situation de fragilité grâce à la médiation animale

Proposer un lieu d'accueil confortable pour la retraite des animaux du zoo refuge de la Tanière et leur apporter soutien dans leur mission

Prévenir la perte d'autonomie de nos bénéficiaires en maintenant leur périmètre de déplacement grâce à l’investissement du parc

Favoriser l'ouverture de l'EHPAD sur son environnement en portant un message à visée pédagogique auprès de tous, et notamment des plus jeunes

Être une initiative vectrice de liens pluriels, aidant/aidé, soignant/soigné, enfant/aîné, citoyen/citoyen

Relayer le message et la vocation du zoo-refuge de la Tanière dont les équipes donnent le meilleur au quotidien pour sauver et améliorer la vie de centaines / milliers d'animaux

S'articuler avec l'ouverture prochaine de notre tiers-lieu pour investir des projets écocitoyens en lien avec la citée et alimenter notre démarche RSE

Être le relais d’une nouvelle forme d’accompagnement et d’un nouveau modèle, se détachant des représentations populaires de l’EHPAD classique

Aider d’autres populations vulnérables à se rasséréner dans leur rôle social, leur sentiment d’utilité et leur compétence à s’occuper de l’autre

Mise en œuvre et avancement

Dès validation du projet et des visuels par le responsable zoologique de la Tanière, nous avons fixé ensemble un accueil des animaux idéalement courant septembre 2023. Après échange sur la taille du parc, il semble adapté d’accueillir une population de 10/12 animaux : 2 ânes puis 8 à 10 moutons et chèvres.

De façon préliminaire, nous avions fait budgéter les travaux nécessaires par une entreprise locale, nécessitant des infrastructures permettant l’accès à une personne dépendante physiquement.

Ainsi les réflexions autour de l’aménagement ont dû tenir compte de multiples données : accès facilité pour les résidents parfois peu autonomes, nécessité de tracer des chemins de déambulation dans le parc pour faciliter les déplacements, prendre en compte les troubles visuels et perceptifs, faciliter les soins quotidiens avec eau et électricité sur place pour limiter les vas et viens inutiles, tout en garantissant une pleine sécurité pour les animaux, comme pour notre population et un accueil confortable.

Alors, oui... les contraintes à prendre en compte pour l'élaboration de ce projet et l'accessibilité des résidents a été source d'une grosse réflexion. Ce qui suppose un budget d'investissement plus important que la mise en place d'une simple clôture.

Le budget d’investissement représente une enveloppe de 35 000 € pour :

Réaliser la clôture (bois et grillage) afin de sécuriser leur espace de vie

Construire deux abris (fermé et ouvert) avec pour chacun un râtelier

Créer trois portillons avec fermeture autonome pour que les résidents aient accès aux animaux et un portail principal pour les besoins de service

Amener jusqu'aux abris l'eau et l’électricité grâce à des tranchées

Créer des parcours de déambulation permettant à tous nos résidents, y compris en fauteuil, de s'occuper des animaux et de venir les visiter

Éclairer les chemins afin de sécuriser les déplacements de nos âgés, y compris à la nuit tombée

Nous avons immédiatement mis en œuvre une collecte de fonds en ligne à destination des particuliers et diffusé nos visuels au plus grand nombre dans l’optique d’obtenir des financements.

 

A ce jour, notre cagnotte pour se projet s’élève à 11 480 € de dons.

Nous avons par ailleurs le support de la Mairie d’Abondant pour une subvention à hauteur de 1 000 € et une subvention du Lions club Cité Royale  et Lions Club Doyen de Dreux pour 4 000 €.  Un contact est par ailleurs engagé avec Malakoff Humanis dans le cadre d’une demande d’aide.

Notre équipe, nos résidents, leurs familles et notre bassin de population se mobilise activement pour mener à bien ce projet qui nous tient tant à cœur.

Budget de fonctionnement

Le budget de fonctionnement annuel prévisionnel s’élève à 1200 €. Les soins vétérinaires resteront administrés par le Zoo-Refuge de la tanière afin de limiter nos couts et maintenir un lien constant et de qualité avec leurs soigneurs animaliers.

Les couts sont répartis comme suivent :

160 € de maréchal-ferrant à l’année pour les deux ânes (4 interventions)

 20 € de tonte pour les moutons

1020 € entre fourrage et foin sur une base de 6000 kg de consommation annuelle

Les couts d’eau et d’électricité ne sont pas comptabilisés dans l’enveloppe.

Communication autour du projet

La communication autour de ce projet, notamment sur Facebook, nous a permis de faire connaitre ce dernier. Plusieurs autres soutiens ont émergé :

Un article dans M ta Ville

Un article dans l’Echo républicain

Un passage Radio dans l’émission « Histoire d’en savoir + » sur Radio Grand Ciel

Un article dans ActuChartes.fr

Un article de France 3 région qui souhaite aussi couvrir l’inauguration

Un passage à venir dans le JT de TF1

L’accueil du public est favorable sur notre projet qui suscite étonnement et intérêt.

Plusieurs personnes ont manifesté, au-delà du soutien financier, l’envie de s’investir à nos côtés à travers du bénévolat pour le soin aux animaux, ou l’aide au montage de l’enclos et des abris. Cet engouement s’inscrit pleinement dans notre volonté de générer une communauté positive autour et avec nos bénéficiaires.

Contexte et logique DD/RSE

Dans la continuité de ce projet, porté sur la protection animale, l’établissement se veut vecteur de bien-être, de création et de réparation pour tous. Il souhaite être force de proposition dans son bassin social et se rendre utile à la société.

Dans ce sens, nous accueillons depuis peu, des jeunes mineurs ou majeurs, parfois en situation de handicap qui vivaient une rupture scolaire/professionnelle, pouvant impacter leur futur.              A travers des services civiques, nous leur permettons à nos côtés, de reprendre confiance en eux, d’éprouver leurs souhaits et aspirations futures, pour au terme de l’année revenir sur un parcours de vie les écartant d’un décrochage scolaire ou professionnel total. Nous accueillons également des jeunes mineurs en Services Nationaux Universels, scolarisés normalement mais souhaitant mettre à profit leur temps pour connaitre davantage notre domaine ou pour se professionnaliser de façon anticipée. Ces échanges populationnels visent également à sortir des représentations ou stéréotypes véhiculés sur nos âgés comme sur les jeunes en rupture. 

Dans le prolongement direct de cette démarche de « seconde chance », nous nous sommes rapprochés de l’Agence du Travail d’Intérêt General et de l’Insertion Professionnelle « ATIGIP » afin de devenir lieu d’accueil pour des personnes majeures ou mineures ayant été condamnées à réaliser du travail d’intérêt général pour des infractions ou délits. A travers notre participation, nous souhaitons aider ces personnes à se réinsérer tant socialement que professionnellement, à réparer leur faute auprès de la société et proposer une approche visant à prévenir les risques de récidives. Leurs missions pourront être réparties entre l’entretien des espaces verts, le support en lingerie, l’aide en cuisine ou en salle ou encore l’aide à l’entretien des animaux de la ferme.  Le Service Territorial Educatif de Milieu Ouvert de Chartres, dépendant de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, envisage également de créer un projet spécifique de réinsertion autour de l’appui à la construction de notre enclos, pour un groupe de jeunes mineurs, avec l’aide d’un éducateur de ce service.

Nous travaillons, enfin, à gommer les limites avec le monde du Handicap, en accueillant par exemple des travailleurs d’ESAT et leurs éducateurs pour des ateliers partagés, visant à travailler autour des représentations sur le départ en retraite, la perte d’autonomie, etc… Ces temps sont source de partage, de rire et de vie, et amènent toujours plus de lien et de proximité.

Nous orientons par ailleurs nos événements dans ce sens : exemple d’une chasse aux œufs organisée le 10 avril dernier, invitant les enfants du personnel, les arrières petits enfants des résidents, accueillant les enfants du centre aéré d’Abondant, du DAME de Vernouillet ou encore les enfants accueillis par la fondation « la Vie Au Grand Air » dépendant de la protection de l’enfance.

Conclusions

Par nos actions, grandes et petites, à destination de tous mais surtout de nos âgés, nous souhaitons contribuer à créer un terreau fertile à la construction de l’EHPAD de demain, vecteur de lien, de partage, d’un sentiment d’appartenance à une communauté véhiculant l’acceptation de la différence pour se nourrir de tous. « Une ferme dans mon EHPAD » en est le premier jalon et nous espérons qu’elle aura su retenir votre attention.

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